Huile 47 ( 28 x 35 ) : Les jumeaux ( dispo)

Dis-moi, mon frère, dis-moi te souviens-tu

Du chemin que nous avons parcouru

Sur les plus grands sentiers de randonnée

Qui nous menaient aux sommets enneigés ?

Te souviens-tu des sentes escarpées

Conduisant au plus profond des forêts ?

Nos semelles ont goûté à toutes les terres,

Elles ont roulé sur des monceaux de pierres

Foulé les flaques des récentes averses.

Mais nous aimions ces pistes de traverse .

Huile 46 ( 47 x 55 ) : Maikos ( dispo )

Lèvres rouge cerise

Fruit sacré du Japon

Deux maikos devisent

Dans une rue de Kyoto .

Les fleurs de leurs coiffures

Annoncent la saison

Et leurs visages purs

Sous la poudre de riz

De plaisir vif sourient

D'être geishas bientôt .

Huile 45 ( 48 x 38 ) : Les sentinelles ( dispo )

Ces sentinelles dressées aux portes du désert,

Comme le fut autrefois le terrible Cerbère,

Surveillant de ses têtes les entrées de l'enfer,

Veulent dédier au diable une ultime prière .

Levant jusques au ciel leurs grands bras décharnés

Elles semblent vouloir puiser dans les cieux azurés,

La force de survivre encore à la fournaise

Que la dune alentours transforme encore en braises .

Huile 44 ( 41 x 35 ) : L'Arlésienne

Oui, l'Arlésienne je l'ai vue,

N'en déplaise à Monsieur Daudet .

Elle revenait de promenade...du marché ?

Elle repliait son grand châle écossais

Dans la clarté chaude et crue de l'été

Devant l'huis vermoulu, sombre et clouté .

Oui, l'Arlésienne je l'ai vue,

N'en déplaise à Monsieur Bizet .

Huile 43 ( 40 x 50 ) : Un regard

Seul le regard paraît

Derrière les voiles sombres,

Révélant deux émeraudes

Dans le khôl qui fait ombre

A ces lacs éthérés

Où ses pensées maraudent .

Huile 42 ( 46 x 55 ) : La chaise bleue

C'est ce soir que grand-père est parti

En oubliant son chapeau de paille

Sur le dossier de sa chaise bleue .

Un jour, il faudra que quelqu'un aille

Le lui rapporter au paradis .

Et comme ça, il sera bien heureux .

Huile 41 ( 41 x 35 ) : Ondée ( dispo )

Au loin, un bûcheron

Fait résonner sa hache .....

Coiffés de chapeaux blonds,

Agrippés à leur tronc,

Ils jouent à cache-cache

Les petits champignons .

Comme des petits mousses,

Relevant le menton,

Sous leurs cirés bretons,

Au vent, ils se trémoussent,

Attendant qu'on découvre

Leurs parapluies qui s'ouvrent

Sous les gouttes de l'ondée

Que l'automne a portée .

Huile 40 ( 64 x 61 ) : Le torchon rouge

Il me faut beaucoup de couleurs

Il me faut beaucoup de chaleur

Chaleur des soucis flamboyants,

Petits soleils s'entremêlant

A la flamme vive des coquelicots

Brasier de fleurs faisant écho

Au rouge cramoisi du torchon

Qu'éteint le bleu froid du cruchon .

Huile 39 ( 38 x 46 ) : Heimatlos

Apatride sans repère

Son royaume est la misère .

Aucun asile, aucun coeur

Pour abriter son malheur .

La solitude et le froid

Sont ses compagnons sans joie .

Et cette éternelle errance

N'est que désespérance .

Huile 38 ( 40 x 40 ): Rêve de pyromane

Il est amoureux de la flamme.

On le dit fou, le pyromane .

Et pourtant il adore cette chaleur

Qui lui monte droit vers le coeur .

Le crépitement du feu

Illumine sa tête .

Il demande si peu :

Juste .....une allumette .

Huile 37 ( 55 x 46 ) : Méharistes ( dispo )

Déjà le khamsin sur la dune mouvante

Gonfle de son souffle la djellaba béante.

Tandis que le sable, s'évaporant au ciel,

Y mélange soudain ses ardentes étincelles,

Regard aux aguets, narines frémissantes,

Le méhari préssent la prochaine tourmente,

Et les hommes recherchent presque avidement

Un abri de fortune contre les éléments .

Huile 36 ( 33 x 41 ) : Clair obscur

Il a transpercé les ténèbres et l'ombre

De ses pinceaux plongés dans des tons enflammés.

Par petites touches le soleil a révélé

Ce bouquet de tulipes dans le cristal posé ,

Laissant deviner dans la grise pénombre

Les calices ocrés, les feuilles élancées

De taches de lumière parfois éclaboussés .

Huile 35 ( 33 x 41 ) : Peignez la girafe ( dispo )

Une girafe collet-monté

Ne parlant que langage muet

Inventa le télégraphe .

Elle révisa son orthographe

Et devint même sténographe

Pour que le roi lion ne s'esclaffe

A chacun de ses paragraphes .

Huile 34 ( 33 x 41 ) : Sur le chemin ( dispo )

Le petit sentier caillouteux

Chemine sous la frondaison.

Au-dessus du sol raboteux

Les larges fougères effrangées

Le frôlent de leurs palmes étalées .

Attendant la pluie de saison,

Dans leur ombre, les champignons

Coiffés de leurs étranges chignons

Filiformes, ou petits bedons

Dansent gaiement un rigodon .

Huile 33 ( 41 x 33 ) : Le papillon (dispo )

Vous êtes-vous déjà posé la question ?

Il n'y a pas de bébé papillon .

Ce n'est qu'une vulgaire chenille,

Qui se démène, qui se tortille ;

Ce n'est rien d'autre qu'un embryon,

Pour mon jardin un trublion .

Puis dans sa gaine de chrysalide

Le miracle se cristallise

Et quand il quitte sa coque vide,

Le printemps il idéalise .

Triptyque

Ça pourrait donner quelque chose comme ça.

Bleu, blanc, rouge ... et vive la France .

Huile 32 ( 33 x 22 ) : Iris rouge

Comme un gros prélat ventru

De ton étole pourpre vêtu

De soleil du printemps repu

Tu dors dans la chaleur, fourbu .