C'est au petit matin que l'étincelle jaillit
Et qu'il fut d'un seul coup prisonnier d'incendie .
Feu nourricier ; mais qui peu à peu le dévore.
Il s'écoule en son sein le sang d'une autre aurore .
Il darde vers les nues des racines de feu
Embrasant dans ses branches l'innocence des cieux .
Ses hauts tisons ardents crépitent dans le vent,
Artisan malicieux d'étranges mouvements
Dont s'exhalent d'étouffantes volutes de fumée
Qui entourent entièrement son vieux tronc abîmé .
1 commentaire:
J'ADORE !!!!!
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